Publié par Forrest le 20 mai 2016 à 04:48

C'est marrant que c'est toujours les nazis qui ont le mauvais rôle. Même en 2015, impossible d'avoir une 2ème chance. C'est, l'année dernier, ce que ce sont dit les festivaliers découvrant le film de Laszlo Nemes, jeune réalisateur hongrois de 39 ans. Fils du réalisateur Andras Jeles, le jeune Laszlo grandit une enfance sans histoire à Budapest. C'est en 1989 que sa vie bascule, il quitte sa Hongrie natale pour déménager en France. A Paris, il découvre que, contrairement à ce que les gens croivent, la France n'est pas un pays acceuillant pour les immigrés. Le jeune Laszlo, à force de menus larcins et de mandicité dans le métro réussit à subsister, comme il est blanc et blond, les gens ne se rendent pas conte de son statue d'étranger. Au cours de ses études universitaires, il étudie l'histoire, la littérature, les relations internationales et l'écriture de scénario. Sans surprise, il est contaminé pendant ces années d'étude par les idées crypto-gauchistes des pseudo-intellectuels maçonno-bobos qui règnent sur l'enseignement universitaires de nos chairs têtes blondes. Pendant quelques années, il réalise plusieurs courts-métrages, remportant plusieurs prix dans différents festivals. En 2006, il tombe de Khalid en Salah. Malgré que les lois de contrôle de l'immigration américaines soyent admirablement restrictives et punitives, il arrive, on ne sait comment, sans doute par des moyens illégaux, à s'introduire aux États Unis pour y suivre des courts de réalisation de la Tisch School of the Arts de l'Université de New York. Là c'est à la pense unique juive qu'il succombe. Il est regrettable qu'au 21ème siècle après la Naissance de Notre Seigneur, l'éducation est confiée à des gens à la moralité plus que douteuse. C'est donc sans surprise que dès son retour en France, en collaboration avec la scénariste Clara Royer, qu'il immagine Le fils de Saul.
- Bonjour gamin, on travaille sur qui aujourd'hui ?
- Vous arrivez tard M. Sutherland, j'ai déjà bien avancé. J'ai même quasiment fini. C'était Laszlo Nemes au programme aujourd'hui.
- Bien joué... Je peux y jeter un coup d'oeil ?
- Bien sûr. Tenez. Lisez !
- ...............
- Ca n'a pas l'air de vous plaire M. Sutherland ?
- C'est étrange. On ne peut pas dire que ton style brille par son élégance mais d'habitude ton orthographe et ta grammaire sont à peu près corrects. Mais là c'est n'importe quoi ! Et le traitement est à vomir !
- Vous me faites de la peine. Moi qui avait essayé d'avoir une approche décalée...
- C'est du coupé décalé plutôt !
- Je me suis pas mal documenté sur Laszlo Nemes. J'avais envie de faire ça bien. Mais je trouvais que des "film merveilleux" par ci, des "metteur en scène plein de talent" par là. A force de recherches, j'ai fini par trouver un avis un peu différent dans une revue spécialisée dans l'horlogerie. Et je dois reconnaître que je m'en suis largement inspiré.
- Fais un peu voir cette revue spécialisée dans l'horlogerie ?
- Oh, c'est un bête journal... Voyons voir. Là je l'ai trouvé. "Minute" ça s'appelle.
- Mais mon gars "Minute" est à la presse ce que les choux de Bruxelles sont à la gastronomie...
- Euh... Laissez-moi deviner M. Sutherland. C'est laid, c'est nauséabond, ça a un goût désagréable, c'est contraire au bon goût, on a tous un oncle ou un cousin qui en consomme de temps en temps mais on peut rien n'y faire parce que c'est la famille, ça pèse sur l'estomac, c'est indigeste, ça donne envie de vomir, on peut pas se l'enf...
- Bon ben voilà. Tu as compris.
- A moi ! A moi... Minute est à la presse ce que la série 24h est à la production télévisuelle.
- Exactement !
- Encore ! Minute est à la presse ce que le porno est à ...
- Attends, là je t'arrête. Quel porno ?
- Je sais pas moi... Le porno cochon ?
- Mais non. Il y a plein de genre de pornos ! Le porno californien très convenu, le porno français Marc Dorcel esthétisant et écrit, le porno allemand avec des filles en sandales et chaussettes, le porno pentadécimètrique africain, le porno pentacentimètrique japonais, le porno du Vatic...
- Je crois que j'ai compris M. Sutherland.
- Le porno scandinave avec les seins qui pointent, le porno brésilien avec d'autres trucs qui pointent, le porno hongrois où on comprend rien mais c'est pas grave, le porno belge qui...
- M. Sutherland !
- Oui tu as raison, je m'échauffe.
- Je ne vous savais pas si calé M. Sutherland.
- Oh tu sais mon gars, c'est une connaissance essentiellement livresque. Je n'y connais pas grand chose. Je ne saurais pas faire la différence entre Rocco Siffredi et Tabatha Cash... Bon, on la réécrit cette bio ?
- Si vous voulez M. Sutherland, si vous voulez. Mais vous allez voir, ce n'est pas évident d'écrire une biographie sur un réalisateur qui a réalisé un seul film. J'en viens presque à regretter Katayoun.Je vais continuer à chercher de la documentation... Là ! Voila, j'ai trouvé un article plutôt bien fait du Figaro.
- Chou de Bruxelles !
- Un reportage de Fox News ?
- Chou de Bruxelles !!
- Wikipedia ?
- Chou de ... non on va garder la bio Wikipedia.
Fils du réalisateur Andras Jeles, le jeune Laszlo grandit une enfance sans histoire à Budapest. En 1989, il déménage à Paris avec sa famille. Après des études de cinéma en France et à la prestigieuse Tisch School of the Arts de l'Université de New York, Laszlo Nemes En 2011, il passe 5 mois à Paris avec une bourse de la Résidence de la Cinéfondation dans le cadre de laquelle il peut développer avec la scénariste française Clara Royer le scénario de son film Le fils de Saul. Son film présenté en compétition à Cannes, le jeune homme remporte coup sur coup le grand prix du festival et l'Oscar du meilleur film étranger.
- Vous en avez déjà eu des Oscars vous M. Sutherland ?
- Non... J'ai eu un golden globe une fois mais jamais d'Oscar.
- Pourtant dans Hung...
- CHOU DE BRUXELLES !